Archives mensuelles : janvier 2019

Nucléaire et climat : la grande tromperie

Article publié dans « Le Monde ». Pour lire l’article, cliquer ici 
En espérant que sa conclusion, ci-après, vous incitera à lire cet article très documenté :

La conclusion : Un débat public vérolé

D’après l’enquête IPSOS, 75% des personnes se déclarant le plus hostiles à l’électricité nucléaire croient que les centrales nucléaires contribuent « beaucoup » à l’effet de serre.

Pourquoi la population française est-elle à ce point dupée sur une caractéristique majeure et décisive pour la politique climatique de son système électrique ? La question interroge l’école, les formations supérieures, la presse, mais aussi les discours des responsables politiques et militants.

Tout responsable politique doit se demander s’il s’exprime clairement sur ce sujet. Tout journaliste concerné doit se demander si ce qu’il dit et écrit (ou pas) contribue (ou pas) à maintenir les citoyens dans cet état d’ignorance ou à l’informer correctement.

Que l’on soit en désaccord avec l’utilisation de cette énergie parce que l’on n’est pas convaincu que les pratiques des industriels comme le dispositif public de contrôle du risque nucléaire par l’Autorité de Sûreté Nucléaire sont efficaces pour nous protéger est respectable. Et peut constituer une raison pour refuser cette source d’électricité.

Mais que le débat public soit vérolé par une ignorance aussi criante de la capacité de l’énergie nucléaire à apporter une solution pérenne et massive à une fourniture d’électricité climato-compatible est une tare pour la vie démocratique.

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La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR

Article publié dans « Le Monde ». Pour lire l’article, cliquer ici 
En espérant que sa conclusion, ci-après, vous incitera à lire cet article très documenté :

La conclusion : Opération vérité des coûts

« Parmi les sujets de débat exigeant cette opération vérité, celui sur les prix des différents moyens de production d’électricité s’impose. Sous pression de l’opinion publique, la filière nucléaire a depuis longtemps fait ce travail de transparence, en interne, ou soumis à des audits externes comme les différents rapports de la Cour des Comptes sur le coût complet du nucléaire, déchets et démantèlement compris, mais aussi recherches publiques. Or, la filière des EnR (Energies Renouvelables) est totalement exempte d’une telle démarche.

Comme l’indiquent ici deux économistes de la Toulouse School of Economics, ce coût doit comprendre les dépenses liées à la compensation de l’intermittence des énergies solaires et éoliennes. J’ajouterai qu’il faut aussi compter les dépenses de réseaux liées à leur introduction, l’Allemagne prévoit ainsi de dépenser 40 milliards d’euros pour que son réseau haute tension s’adapte à l’installation des EnR. Or, la prise en compte de ces coûts – dont le montant est spécifique à chaque système électrique et à la part de ces énergies – change radicalement la donne. Elle montre que les calculs fondés sur le prix d’installation et de fonctionnement d’un moyen de production (quel qu’il soit) isolément du système sont très éloignés du réel. »

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