Éolien : Les dessous nauséabonds des filles d’Éole

Publié le 5 juillet 2015 dans Environnement
La supercherie des éoliennes censées sauver la planète commence à émerger dans l’opinion publique. Par Michel Gay.

http://www.contrepoints.org/2015/07/05/209752-eolien-les-dessous-nauseabonds-des-filles-deole

Les filles d’Éole, toutes de blanc vêtues et agitant leurs grands bras graciles, ont des dessous bien sales. La supercherie des éoliennes censées sauver la planète commence à émerger dans l’opinion publique. Elle aura duré des années, suffisamment longtemps pour coûter cher à la collectivité.
Les citations suivantes sont extraites de l’émission télévisée « Pièces à conviction » diffusée sur France 3, le 6 mai 2015 :

« Les 5 000 éoliennes qui recouvrent la France représentent un écolo-business à la mode de trois milliards d’euros par an provenant principalement des poches des consommateurs et des contribuables pour une production fluctuante et minime de notre électricité, soit 4%. »

« Pour le contribuable français, c’est une gigantesque arnaque » (un cadre d’EDF).

« L’éolien est un écolo business. Si on veut le développer, il faut que ce soit un business avec des rentabilités garanties sinon il n’y aura aucun industriel dans le secteur de l’éolien. Ces investisseurs ne sont pas nécessairement des militants écologistes » (Jean-Louis Bal, Président du syndicat des énergies renouvelables).

« Certains ont fait du fric dans des conditions tordues avec les énergies renouvelables. Nous, on était les idéologues (!) et le président du syndicat des énergies renouvelables faisait les affaires et le profit » (Yves Cochet, député Vert).

« Il s’agissait d’entrer dans une nouvelle ère énergétique » (Christian Pierret, secrétaire d’État chargé de l’industrie qui a validé les tarifs d’achat de l’éolien).

Ce fut surtout une nouvelle ère frénétique d’abus financiers qui a vu l’attribution de nouveaux privilèges primer sur la défense du bien public ! De grands entrepreneurs industriels comme Paris Moratoglou ou Yvon André ont amassé une immense fortune avec la société SIIF énergies dont le siège était au Luxembourg. Le parquet financier à ouvert une enquête sur des soupçons de fraude fiscale et d’escroquerie financière en octobre 2014.

Les vents du profit alliés à une idéologie de circonstance ont amené de nouveaux adeptes de « l’ère énergétique ». Il y a eu des dupes et des déçus.

Les commerciaux agressifs qui harcèlent les propriétaires de parcelles de terrain bien placées sont assimilés à des « chercheurs d’or et à des voleurs d’âmes ». Pour obtenir une signature sur un contrat, ils utiliseraient des méthodes discutables, alliant les pressions psychologiques et l’intimidation pour forcer la main (huissier, sommation, assignation au tribunal), la corruption et l’abus de faiblesse frisant la malhonnêteté (méthodes mafieuses ?). Résister peut coûter cher : un million d’euros est réclamé à la propriétaire foncier Brigitte Simoens par la société Volkswind.

Ils vantent aussi les mérites financiers des éoliennes auprès des conseils municipaux pour les implanter sur leur commune. Depuis 2011, onze élus ont été condamnés pour prise illégale d’intérêt. « Ca rapporte pas mal, c’est pour ça qu’on en met » (maire d’Ablaincourt-Pressoir). C’est de l’argent qui tombe du ciel… mais qui vient de la poche de tous les Français. Les éoliennes brassent beaucoup de vent et d’argent. Il s’agirait donc de jouer au casino avec l’argent des contribuables.

Qui l’eut cru : la production d’électricité par les éoliennes n’a rien d’écologique !

Les éoliennes ne poussent pas sous le soleil en les arrosant (mais arroser les élus des municipalités peut aider). Ce moyen de production d’électricité dit « écologique » nécessite des matériaux ainsi que des travaux industriels et d’entretien. Il ne suffit pas juste de récupérer l’énergie produite… quand il y a du vent.

Une éolienne récente de puissance 2 mégawatts (MW) mesure environ 150 m de haut en bout de pale (environ 100 m pour le mât) et sa durée de vie est de seulement 20 ans. Sa construction nécessite 425 mètres cubes (m3) de béton et 40 tonnes d’acier . Le poids total des matériaux de construction atteint presque 1200 tonnes . Des « composites » entrent dans la fabrication des pales (21 tonnes par hélice de trois pales), des métaux (dont le cuivre) et des « terres rares » composent la nacelle et le générateur, ainsi que 300 à 400 litres d’huile de lubrification et de refroidissement. En étant optimiste, son facteur de charge, en moyenne en France, est de 23% (temps de fonctionnement en équivalent pleine puissance), soit environ 2 000 heures par an . Qui produira le reste du temps ? Réponse : les centrales à gaz et au charbon, surtout si notre gouvernement veut diminuer la production nucléaire…

Une éolienne de 2 MW coûte de 2 à 2,5 M€ et, pendant sa durée de vie (20 ans), elle produira donc 80 000 mégawattheures (MWh). Avec un tarif de rachat minimum de 82 €/MWh, elle rapportera au minimum 6,5 M€ !

Chaque GWh produit par une éolienne de 2 MW nécessite environ 5 m3 de béton et 0,5 tonne d’acier tandis qu’un réacteur nucléaire de 1650 MW n’en nécessite respectivement que… 0,12 m3 (soit presque 40 fois moins de béton) et 0,05 tonne (soit… 10 fois moins d’acier) ! Qui a dit que produire de l’électricité avec du vent était écologique et minimisait l’impact sur la nature ?

En 2015, la Contribution au service public d’électricité (taxe CSPE) coûtera quatre milliards d’euros (4 Mds€) aux consommateurs. La plus grande part (71%) de cette somme faramineuse représente le surcoût de l’obligation d’achat des nouvelles énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie…) et de récupération (cogénération, incinération de déchets). La CSPE a augmenté de… 155 % en 10 ans !

Ainsi, sous les jupons verts des filles d’Éole, on trouve des traces peu ragoûtantes de corruption, de pression psychologique, des tonnes de béton et d’acier, des profits monstrueux réalisés par des sociétés étrangères, des gaz à effet de serre, des atteintes à la santé et une bonne dose de mensonges.