Dernières nouvelles de l’OGS

A quelle échéance envisager une future réunion du Comité consultatif ?

Les Présidents des trois associations environnementales (Erquy Environnement, Bien vivre à Plurien, Fréhel Environnement) ont adressé au Syndicat Mixte du Grand Site Cap d’Erquy-Cap Fréhel, à l’attention de Madame la Directrice du Syndicat des Caps, une lettre destinée à demander officiellement que le Comité consultatif, institué en février 2014, continue à être réuni périodiquement et au moins avant le Comité de pilotage.

En effet, depuis le dernier COPIL en date de novembre 2014, il semble qu’une nouvelle phase dans l’opération OGS ait commencé, opération qui, rappelons-le, vise à demander l’obtention du label Grand Site de France. Il s’agit d’une phase de réécriture de fiches-actions liées aux 21 thèmes d’actions prioritaires listés au dernier Comité de pilotage. Elle serait confiée à un Comité Technique dont la composition ne nous a pas été transmise officiellement. Actuellement deux  réunions de ce Comité auraient eu lieu mais nous n’en connaissons pas la production. Il nous avait donc paru utile de souligner que ce changement de méthode justifiait à la fois une information de la population et une réunion du comité consultatif susceptible à son tour de faire remonter des suggestions.

Dans une lettre du 11 mars 2015, le Président du Syndicat Mixte des Caps Erquy-Fréhel, indique qu’à l’issue du travail rédactionnel sur les 21 fiches-actions retenues prioritaires, un comité consultatif sera organisé.

Par ailleurs, il confirme les propos de la Directrice du Syndicat des Caps, indiquant que les éléments présentés en comité de pilotage en novembre sont « quasi-similaires sur le fond à ceux discutés en Comité consultatif », même si, « sur la forme certaines fiches actions avaient été fusionnées dans un souci de simplification ». Il indique par ailleurs que « le travail rédactionnel proposé par les deux cabinets n’ayant pas pleinement satisfait le comité de pilotage, le pré-programme d’actions n’a pas été validé dans l’état » et « nécessitera ces mois prochains d’être reprécisé ».

Est-ce à dire que toute comparaison entre les fiches d’actions prioritaires retenues et le pré-programme est nulle et non avenue ? On comprend mal en ce cas que l’on puisse affirmer que les éléments présentés sont « quasi-similaires ». En tout état de cause, il reste difficile d’ignorer que tout le volet « retombées locales » qui intéresse au premier chef la population fréheloise ne figure en aucune manière dans la liste des 21 fiches actions prioritaires. Sera-t-il réintroduit ? Répétons que le développement socio-économique figurait parmi les trois objectifs annoncés par la DREAL lors du lancement de l’opération. D’autre part, ce volet avait été particulièrement étoffé lors des réflexions des groupes de travail.

Pour ce qui concerne Fréhel, la position de Madame le Maire et du conseil municipal reste inchangée : l’adhésion de la commune à cette opération dépend de la précision des actions qui concerneront Fréhel et du financement qu’elles impliqueront. Seule la municipalité pourra en être juge. Ces actions, une fois définies, seront portées à la connaissance de la population fréheloise.

Il continue à nous paraître important qu’à ce stade de développement de l’Opération Grand Site des réunions publiques soient organisées. Elles complèteraient les informations que tout un chacun peut trouver sur le site du Syndicat Mixte des Caps. Monsieur le Président du Syndicat Mixte des Caps annonce en outre dans son courrier du 11 mars qu’une lettre Grand Site sera prochainement éditée, la précédente datant d’août 2014.

Actuellement, et pour un temps difficile à évaluer, des travaux sont conduits en dehors de toute réaction potentielle de la population locale et il n’est pas rassurant de savoir que le comité consultatif ne sera réuni qu’une fois toutes les fiches actions rédigées. Dès qu’il sera connu, leur contenu sera bien entendu diffusé aux adhérents de Fréhel Environnement.

Nous sommes toutefois convaincus qu’il aurait été plus productif d’associer la population locale aux efforts entrepris, au moins par le biais d’une réunion périodique du comité consultatif, et cela au fur et à mesure de la stabilisation des dites fiches-actions. Cette démarche aurait permis aux rédacteurs de bénéficier des remontées d’informations que les habitants, qui sont aussi des citoyens à part entière, auraient pu apporter pour l’enrichissement de la démarche. Les associer en tout dernier lieu, c’est décider à leur place d’actions qui les concerneront et qu’ils devront peut-être d’ailleurs contribuer à financer.

Nicole Beaudlet                                                                                                                                       Mise à jour du 19 mars 2015