Édito N°2

L’actualité électorale nous amène à nous poser la question de la participation des associations à la vie politique.

Je sens déjà se cabrer beaucoup de gens !

Attendez, chers amis, laissez-moi développer l’idée…

Les associations sont par définition, et de l’avis général, un haut lieu de civisme, puisqu’on s’y dévoue pour la collectivité : les hommes et les femmes qui s’emploient, bénévolement, à réunir adultes, jeunes ou enfants autour d’activités culturelles, artistiques ou sportives ont, au plus haut point, l’esprit civique, comme l’ont, la plupart de nos élus de terrain, équipes municipales qui ne comptent pas leur temps au service de leur commune.

Or donc, avoir l’esprit civique, c’est être citoyen, membre de la Cité et, à ce titre, être habilité particulièrement à exprimer des pensées citoyennes, tant qu’elles restent non partisanes.

Chacun restant libre de ses choix politiques nous avons donc le droit et le devoir, au sein d’une association dont l’activité « inclut les actions en faveur du développement économique et de la création d’emplois, en harmonie avec la préservation et la mise en valeur de l’environnement », de nous inquiéter du désintérêt grandissant de la population pour les scrutins républicains, en particulier de proximité, car ce désintérêt marque une perte de confiance des citoyens envers les institutions qui sont en charge, notamment, d’agir pour ce développement.

Nous tous, citoyens de Fréhel Environnement avons une responsabilité individuelle. Pouvons-nous changer le cours des choses ?

Nous avons le droit et le devoir de dire autour de nous l’importance que revêt l’action de voter car s’abstenir c’est se confondre avec ceux qui, tout en appréciant de vivre en démocratie, laissent aux autres le soin de la faire vivre. Il vaut mieux se déplacer pour ne mettre dans l’urne qu’une enveloppe vide que s’abstenir.

Alors aux urnes, citoyens !

Jean-Marie Beaudlet,

Président