Les animaux reviennent sur la lande de Plévenon

Un projet d’entretien de la lande que chacun peut soutenir

Fréhel environnement présente ce projet qui nous semble important pour notre environnement. Nous espérons qu’un jour un projet équivalent pourra se faire sur la lande de Fréhel.

Pour voir la présentation complète du projet et pouvoir y participer (cliquer ici)

Résumé du projet expliqué par Katell Lorre :

Cette année nous avons la joie de pouvoir aller sur une partie des landes du Cap Fréhel, et ça c’est une sacrée nouvelle ! Hors période de chasse donc, de mars à septembre environ, les animaux et moi allons faire une transhumance et vivre plus de 6 mois sur ce lieu magique : toute cette zone entre le Cap Fréhel et le Fort La Latte.

Les animaux sont de races bretonnes avec comme avantage qu’elles broutent et valorisent bien les pâturages rustiques comme les landes. Elles y trouvent les végétaux pour se nourrir ainsi que toutes les plantes utiles pour leur santé.

En échange, le fait de pâturer ces landes va permettre la réouverture de certaines parties fermées par de l’ajonc ou des bruyères et donc y apporter l’espace nécessaire pour le retour d’autres espèces floristiques et faunistiques.

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Projet de réhabilitation des carrières de Fréhel

COMMUNIQUE DES ASSOCIATIONS ENVIRONNEMENTALES D’ERQUY, FREHEL, PLURIEN

Une pétition en ligne depuis une semaine appelle à s’opposer à ce projet : + de 30 000 personnes l’auraient signée, pourtant, l’auteur est anonyme, non identifiable, et pour cause : l’argumentaire est composé d’affirmations partielles, et, plus grave, pour certaines mensongères !

Nos associations implantées sur ce territoire des Caps depuis Erquy jusqu’à Fréhel, ont pour objet notamment la sauvegarde des sites, la préservation des écosystèmes terrestres et marins. A ce titre nous travaillons sur ce projet depuis son origine. Nous sommes vigilants quant aux évolutions qui lui ont été apportées notamment pour tenir compte de nos préconisations. Notre base d’analyse et d’appréciation ce sont bien évidemment les textes légaux, réglementaires édictés par la Loi Littoral, par les exigences qu’imposent les directives européennes relatives aux zones Natura 2000 dont fait partie ce territoire et reprises dans le code de l’environnement. Continuer la lecture

Proposition de Loi protégeant la population des pesticides par l’instauration d’une zone tampon.

Voilà une proposition de loi qui, malgré l’importance vitale qu’elle présentait, n’a pas été votée pour des raisons strictement politiques. En cette occasion la santé de nos concitoyens est donc passée au second plan.

Par ailleurs on peut s’interroger sur le fait que, lors de ce scrutin n°1146 du 14 septembre 2018, seuls 56 députés étaient présents sur les 576 inscrits. Notre député, Monsieur Hervé Berville était absent.

Nous donnons ci-après un extrait des argument présentés pour défendre ce projet de loi, chacun se fera son opinion :

EXPOSÉ DES MOTIFS

En 2015, 68 000 tonnes de pesticides dédiés à la production agricole végétale, également appelés produits phytosanitaires, ont été vendues en France. Ce chiffre indique une nette augmentation (+ 6,8%) entre 2009 et 2015 alors que la surface agricole utile a légèrement diminué (- 0,7%). Cette augmentation de l’usage des pesticides par l’agriculture s’est produite en dépit de la mise en place du plan Ecophyto 2018 qui prévoyait une réduction de la moitié du recours aux pesticides entre 2009 et 2018. Pourtant, la baisse de l’usage des pesticides est de la plus grande importance au vu des enjeux de santé publique soulevés par l’impact d’une exposition aux pesticides sur la santé des personnes. Continuer la lecture

«Nous voulons des coquelicots» Le 1 février 2019

IMPACT DES PESTICIDES SUR LA SANTE

Comme tous les premiers vendredi du mois, rassemblement à 18h30 sous la Halle de Matignon. Lors de ce rassemblement du premier février,  le texte ci-dessous a été présenté par son auteure, Mme Jocelyne POIGNANT phytothérapeute.

Les pesticides présentent des risques pour notre santé et notre planète mais de quels risques parle-t-on précisément ?

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L’éolien terrestre programme un gigantesque préjudice écologique. La FED envisage d’attaquer le gouvernement

Communiqué de presse de la Fédération de l’Environnement Durable

Paris le 5 février 2019 : 19h30

La Fédération Environnement Durable envisage d’attaquer le gouvernement français pour inaction contre la pollution du territoire générée par les déchets des éoliennes industrielles. La situation de l’Allemagne (1) confrontée à ses premiers démantèlements d’éoliennes, nous révèle qu’aucune précaution à la hauteur des enjeux n’a été prise par l’État français (2) pour protéger l’environnement.

Selon le calendrier de la programmation pluriannuelle de l’énergie, (PPE) annoncé par le gouvernement (3), environ 14.500 éoliennes seront installées à l’horizon 2028, ce qui correspondra à une artificialisation massive des sols ruraux, puis à la constitution d’une colossale déchetterie industrielle. Continuer la lecture

Nucléaire et climat : la grande tromperie

Article publié dans « Le Monde ». Pour lire l’article, cliquer ici 
En espérant que sa conclusion, ci-après, vous incitera à lire cet article très documenté :

La conclusion : Un débat public vérolé

D’après l’enquête IPSOS, 75% des personnes se déclarant le plus hostiles à l’électricité nucléaire croient que les centrales nucléaires contribuent « beaucoup » à l’effet de serre.

Pourquoi la population française est-elle à ce point dupée sur une caractéristique majeure et décisive pour la politique climatique de son système électrique ? La question interroge l’école, les formations supérieures, la presse, mais aussi les discours des responsables politiques et militants.

Tout responsable politique doit se demander s’il s’exprime clairement sur ce sujet. Tout journaliste concerné doit se demander si ce qu’il dit et écrit (ou pas) contribue (ou pas) à maintenir les citoyens dans cet état d’ignorance ou à l’informer correctement.

Que l’on soit en désaccord avec l’utilisation de cette énergie parce que l’on n’est pas convaincu que les pratiques des industriels comme le dispositif public de contrôle du risque nucléaire par l’Autorité de Sûreté Nucléaire sont efficaces pour nous protéger est respectable. Et peut constituer une raison pour refuser cette source d’électricité.

Mais que le débat public soit vérolé par une ignorance aussi criante de la capacité de l’énergie nucléaire à apporter une solution pérenne et massive à une fourniture d’électricité climato-compatible est une tare pour la vie démocratique.

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La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR

Article publié dans « Le Monde ». Pour lire l’article, cliquer ici 
En espérant que sa conclusion, ci-après, vous incitera à lire cet article très documenté :

La conclusion : Opération vérité des coûts

« Parmi les sujets de débat exigeant cette opération vérité, celui sur les prix des différents moyens de production d’électricité s’impose. Sous pression de l’opinion publique, la filière nucléaire a depuis longtemps fait ce travail de transparence, en interne, ou soumis à des audits externes comme les différents rapports de la Cour des Comptes sur le coût complet du nucléaire, déchets et démantèlement compris, mais aussi recherches publiques. Or, la filière des EnR (Energies Renouvelables) est totalement exempte d’une telle démarche.

Comme l’indiquent ici deux économistes de la Toulouse School of Economics, ce coût doit comprendre les dépenses liées à la compensation de l’intermittence des énergies solaires et éoliennes. J’ajouterai qu’il faut aussi compter les dépenses de réseaux liées à leur introduction, l’Allemagne prévoit ainsi de dépenser 40 milliards d’euros pour que son réseau haute tension s’adapte à l’installation des EnR. Or, la prise en compte de ces coûts – dont le montant est spécifique à chaque système électrique et à la part de ces énergies – change radicalement la donne. Elle montre que les calculs fondés sur le prix d’installation et de fonctionnement d’un moyen de production (quel qu’il soit) isolément du système sont très éloignés du réel. »

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Réchauffement climatique – Aurélien Barrau

Aurélien Barrau est un astrophysicien français engagé dans la question écologique.
Il a notamment lancé avec l’actrice Juliette Binoche un appel intitulé :
« Le plus grand défi de l’histoire de l’Humanité »
signé par plus de 200 personnalités, dans le journal Le Monde à la suite de la démission de Nicolas Hulot.
 
Dans le cadre du festival Climax organisé à Bordeaux du 6 au 9 septembre 2018, lors de la conférence intitulée Quel nouveau contrat social avec le vivant ?,
Aurélien Barrau transforme son intervention en tribune politique
« parce que face à l’urgence, on n’a plus le choix »
et réitère son appel à un changement sociétal pour préserver la planète.
 

Paul François, un céréalier à la vie «empoisonnée» par Monsanto

Par Coralie Schaub, photo Claude Pauquet (Vu pour Libération) — 6 novembre 2017 à 20:46

Paul François, dans son exploitation agricole à Bernac, le 3 novembre.

Intoxiqué par un produit de la firme américaine, cet agriculteur vient de publier un livre sur dix ans de bras de fer judiciaire. Malgré les difficultés morales et financières, les doutes et la fatigue, il ne veut rien lâcher.

Le sort des victimes le préoccupe. « J’ai bien peur que les criminels qui ont sciemment empoisonné des milliers d’agriculteurs ne seront jamais condamnés. Je parle des firmes en général, il n’y a pas que Monsanto. Comme de ceux qui ont fermé les yeux sur cet empoisonnement. J’ai peur qu’il se passe exactement la même chose que pour l’amiante : on l’a interdit mais les responsables sont impunis et les victimes sont toujours là.»

Il se bat pour la création d’un fonds d’indemnisation des agriculteurs.

«Excusez-moi, je suis fatigué.»

Paul François répète souvent cette phrase, ponctuée d’un long soupir. Quand nous le rencontrons dans un café parisien, le 18 octobre, le céréalier charentais s’apprête à courir radios et télés pour parler de son livre, Un paysan contre Monsanto (Fayard). Il y raconte son combat contre la multinationale américaine, qu’il a osé attaquer en justice en 2007, trois ans après avoir été intoxiqué avec son herbicide Lasso, désormais interdit. «Quelqu’un m’a dit qu’on se croirait dans un thriller, mais non, c’est bien la réalité», souffle le quinquagénaire. Continuer la lecture

Désherbage chimique à Fréhel

Il n’y a rien à ajouter à ce témoignage d’un de nos adhérents si ce n’est que nous sommes solidaires de son exaspération. Nous rappelons l' »Arrêté préfectoral du 2 Août 2018 établissant le programme d’action régionale en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole » qui interdit (§3.2.1) tout traitement phytosanitaire des cultures intermédiaires pièges à nitrates, de même toute destruction chimique.

 

« Je vous envoie ces photos pour témoigner de l’incompétence ou de la bêtise de certains agriculteurs qui continuent de désherber chimiquement leurs parcelles.

Les photos ont été prises en septembre sur les routes de Carrien et entre le bourg de Fréhel et Pléhérel Plages. L’herbicide a été pulvérisé, pour l’un, sur un semis d’engrais vert (navette ?) et l’autre pour éviter la repousse après une récolte de colza. Je ne connais pas le type de désherbant utilisé, on ne peut que constater sa terrible efficacité, et cet épandage a eu lieu à proximité d’habitations.

Nous avons subi depuis des décennies l’arrivée de l’agriculture intensive sur notre territoire. Le paysage a été bouleversé, les haies abattues, les pommiers et autres arbres qui gênaient, déracinés. Les zones humides si utiles à la biodiversité ont été semées de maïs, les mares et les fossés comblés, nos puits pollués. Les petites fermes ont toutes disparu pour laisser place à de grandes exploitations sans âme.

Voilà, c’est juste un coup de gueule de quelqu’un qui aime sa commune et qui aimerait que ses descendants profitent d’une nature un peu préservée.

Je suis repassé lundi 2 octobre à côté de l’un des champs : il avait été retourné, le poison devenu invisible. Quelques goëlands essayaient de trouver quelques vers de terre…les pauvres !